« Carnage chez les puppets », la pire sortie de l’année ?

Sortie au cinéma le 19 septembre, Carnage chez les Puppets est un film américain qui n’a pas eu la critique facile. Réalisé par Brian Henson, le long métrage est une sorte de comédie mélangée à un thriller reliant deux mondes, celui des hommes et celui des puppets.

Carnage chez les Puppets, un scénario pour le moins emballant

Dans l’univers proposé par le film, deux réalités se croisent. D’un côté, il y a celui des hommes et de l’autre, celui des marionnettes parlantes (les puppets). C’est donc le genre de scénarii hollywoodiens où les humains côtoient des êtres qui sont normalement inanimés. C’est dans ce monde atypique que Melissa McCarthy, dans le rôle d’un agent de police, sera amenée, avec une marionnette (son ex-coéquipier) à résoudre des meurtres. Il s’agit de ceux des acteurs d’une série à succès dans laquelle humain et puppets jouent. Si pour l’humaine, il paraît évident que c’est un braquage qui a mal tourné, pour la marionnette, il ne fait aucun doute qu’il y a un « tueur de puppets en ville. »

Ce qui a manqué dans le film

Si le scenario semble quelque peu original, ce qui a véritablement manqué, c’est une contextualisation du script. En effet, il ne faut pas oublier que nous sommes en présence de deux univers parallèlement opposés. Celui des puppets et celui des hommes. Or, dans le film, il n’existe pas un langage, ni des codes qui soient proprement « puppets ». Les scénaristes se sont contentés de mettre dans la bouche des marionnettes des humours propres aux hommes, essentiellement noirs américains, occultant ainsi l’existence des puppets sur le plan de la parole et de la « culture ».
Une erreur qui en rappelle une autre, celle de l’anachronisme qui caractérise le film Pourquoi je n’ai pas mangé mon père du comédien français Jamel Debbouze. Pourtant, il aurait juste fallu un effort de création de quelques codes purement puppets et le tour aurait été joué. Le film aurait été un grand succès. Malheureusement, il est actuellement présenté comme la pire sortie de l’année aux États-Unis.

Les autres sorties de la semaine

En dehors de Carnage chez les Puppets, on a L’Amour est une fête, une histoire de film pornographique et de recherche de gain ; Leave no trace, avec à l’affiche un certain Ben Foster dans le rôle du père d’une fille de 15 ans. On citera aussi Volubilis, Victimes, The Ranger, U Turn, Gatta Cererentola, Aida, ou encore Avant l’aurore.

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