Course camarguaise : un taureau blesse grièvement un employé

Un taureau a grièvement blessé un homme lors de la course camarguaise. L’homme a été pris en charge par les secouristes et sa vie ne serait pas en danger. Quelques autorités se battent pour que l’UNESCO fasse entrer cet événement dans le giron de son patrimoine immatériel.

La chronologie des faits

course camarguaiseLe malheureux incident s’est produit samedi dernier dans l’arène de Saint-Mathieu-de-Tréviers. La victime est un homme, un employé des services municipaux de la quarantaine. Selon les témoignages, il travaillait dans la contre allée et réparait une planche. Le taureau a donc bondi par-dessus les barrières pour s’attaquer directement à lui. L’attaque semble ne pas avoir duré, mais l’animal eu le temps de lui enfoncer une corne dans la cuisse. L’homme a été secouru à temps et transporté au niveau des services sanitaires de Montpellier. Une blessure de plus dans l’univers dangereux quoique culturel de la course camarguaise, alors que le combat pour son introduction au patrimoine de l’UNESCO ne fait que commencer.

Une course vers l’UNESCO

Ceci est une volonté farouche du député du Parti Socialiste, Patrick Vignal : faire entrer la course camarguaise sur la liste exceptionnelle du patrimoine immatériel de l’UNESCO. Sur cette même liste, on peut trouver le café turc, la culture de la bière en Belgique ainsi que l’équitation française. La course camarguaise est pratiquée dans plusieurs lieux, à savoir l’Hérault, le Gard, le Vaucluse, et les Bouches-du-Rhône.

La volonté du député du PS viendrait du fait que la course Camarguaise serait en danger. En effet, selon les propos de Jocelyne Riche, présidente du club taurin de Quarante en Hérault, des rumeurs courent sur une prochaine interdiction de la course camarguaise en raison des blessures répétitives. Un dossier a déjà été déposé auprès de l’institution onusienne pour une première étude de la question. Patrick Vignal reconnaît, néanmoins, que le dossier doit être encore solidifié afin de véritablement constituer une cause à défendre auprès de l’UNESCO. Il a d’ailleurs déjà reçu le soutien d’autres personnalités dans cette bataille qui n’est pas encore gagnée. On parle d’un total de 35 autres députés et de 55 maires.

Selon les défenseurs du projet d’introduction de la course camarguaise à l’UNESCO est aussi une question économique qui mérite une profonde réflexion. Selon les chiffres avancés, la course camarguaise engendrerait 50 millions d’euros de devises. Une production venant de l’investissement de 200 clubs totalisant plus de 20 000 têtes de taureaux. Les animaux vivent en semi-captivité dans un ensemble de 200 élevages.

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