Kin : le commencement, une sortie cinéma mitigée

Sorti fin août, Kin : le commencement est un film qui fait le pari d’accrocher avec un scénario qui a déjà fait le fiasco de beaucoup d’autres (Darkest minds, La 5ème vague…). On parle ici d’un film avec comme acteurs principaux des adolescents. Le pari semble réussi pour le film, mais les entrées restent modestes.

Kin : le commencement : un synopsis attrayant

Le scénario est celui d’un enfant adopté qui peine à trouver sa place dans le monde des adultes, et encore plus dans les rues de son quartier. Elijah est un fils adoptif, qui a déjà eu le malheur de perdre sa mère. Son père se retrouve seul à l’éduquer, depuis que le frère aîné, Jimmy, est allé en prison. Le début du film peut paraître ennuyeux, mais quelques minutes plus tard, le scénario prend une autre tournure, déjà avec la libération de Jimmy qui se voit poursuivi par Taylor à qui il doit de l’argent.

La poursuite va attirer d’autres protagonistes lorsque, par concours de circonstance, Elijah va tomber sur une arme futuriste dans une usine désaffectée. Pris entre les besoins d’instaurer l’ordre du FBI, la soif de posséder une arme venue d’un autre monde et d’échapper à une bande de voyous et d’autres poursuivants, le film devient rapidement une sorte de road trip avec comme centre d’intérêt, larme en question.

Une sortie réussie, mais des entrées modestes

Dans les principaux rôles, on retrouve Myles Truitt (Elijah), Jack Reynor (Jimmy), et James Franco (Taylor). Kin, le commencement est une œuvre de ceux qui sont à l’origine de The Strangers Things et Seven Sisters. Jonathan et Josh Baker en sont les réalisateurs, et le film est un Road Movie, une science-fiction tournée dans la même trempe que Terminator. Cela dit, la véritable question qu’on se pose maintenant est de savoir si Kin : le commencement peut déjà être considéré comme un véritable succès cinématographique.

Sur ce point, les avis ne sont pas véritablement partagés. La plupart des critiques estiment que la bande annonce est plus alléchante que le film lui-même. Les uns et les autres mettent en avant le fait que l’intrigue n’affiche pas une certaine cohérence et encore moins une suite sur laquelle les cinéphiles pourraient accrocher leurs attentes. L’équipe de réalisation, quant à elle, a fait entendre qu’il s’agit d’une première d’une saga. En la matière, on peut dire que les acteurs n’y sont pas pour grand choses. C’est surtout le scénario qui n’accroche pas véritablement le public. Le film n’a d’ailleurs pas fait une très grosse entrée. Il a pu rassembler environ 50 000 personnes.

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