Si vous êtes à l’affût des actualités récentes, alors vous devez savoir que nous nous trouvons actuellement au cœur d’un scandale concernant des œufs contaminés au fipronil. Certains pays d’Europe en sont touchés et plus particulièrement la Belgique, les Pays-Bas, l’Allemagne, la Suisse, la Suède, le Royaume-Uni et la France.
Pour le cas particulier de l’Allemagne, une décision a déjà été prise et consiste à les retirer des supermarchés du pays. Mais qu’en est-il de l’Hexagone ?
250 000 œufs contaminés importés depuis avril
Si l’on se base sur les chiffres présentés par le ministère de l’Agriculture, 250 000 œufs contaminés au fipronil auraient été importés en France depuis avril. Ils seraient dans l’ensemble destinés à des entreprises de fabrication d’ovoproduits.
A priori, il n’y a donc aucun risque que les consommateurs français en aient mangé directement. Les œufs en question sont tout d’abord transformés dans des établissements spécialisés avant d’être livrés à certains restaurants ou industries agroalimentaires.
Par ailleurs, la Fédération Nationale des Syndicats d’Exploitants Agricoles (FNSEA) a fait savoir que 98 % des œufs entiers vendus dans les supermarchés français ont été produits sur le territoire. Cela signifie qu’ils ne sont pas contaminés et que les consommateurs peuvent continuer à en acheter.
Quels risques pour la santé ?
Le fipronil est un neurotoxique. Un insecticide utilisé pour lutter contre les puces et les acariens sur des animaux qui ne sont pas destinés à la chaîne alimentaire.
Toutefois, ses actions sur l’homme sont très faibles, sauf si la teneur est importante. Pour le cas des œufs contaminés actuellement, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) note que le risque pour la santé humaine est très faible.
C’est seulement lorsque l’on consomme une dose quotidienne importante que l’on peut être exposé à certains désagréments sanitaires tels que les vomissements et les convulsions. Cela dit, comme l’on a tendance à le dire : « mieux vaut prévenir que guérir »